​Quelques conseils sur l'équipement...

Votre décision est prise, vous voulez réaliser vos maquettes "au mieux". D'accord, mais avec quoi ?
Vous avez déjà quelques pinceaux Revell livrés avec les kits, des petits pots d'Humbrol au fond du tiroir... mais que vous faut-il d'autre ?

L'aérographe, le compresseur, les outils, tout ce que vous entasserez dans votre atelier au fil temps se trouve dans cette rubrique, avec quelques conseils d'achats.

Rassurez-vous, il est inutile de tout acheter d'un coup. Commencez par monter quelques maquettes simple, et remplissez votre "coin maquette" en fonction de vos besoins réels !

Les pinceaux

Ne jetez jamais vos vieux pinceaux ! Même les pires pinceaux ébourrifés pourront vous servir un jour ou l'autre pour de la patine ou du nettoyage...
N'oubliez pas que les pinceaux restent indispensables, même après être passé à l'aérographe !

Les tailles sont numérotées du plus fin au plus gros : 000 (très très très fin), 00, 0, 1, 2, 3, etc.

Ne radinez pas et choisissez des pinceaux de qualité en poils naturels si possible. En pinceau la règle est assez simple : plus c'est cher, meilleure est la qualité...
Variez les tailles, des plus fins au plus larges.
N'oubliez pas non plus d'acheter quelques pinceaux plats (brosses) de différentes largeurs.

Les pinceaux restent indispensables pour :
  • les plus petits détails (le repiquage) : pinceaux 000, 00, 0 ;
  • les passages de jus : pinceaux 1 ou 2 ;
  • les brossages à sec : brosses, à poils durs si possible (des vieux pinceaux usés font l'affaire !) ;
  • la peinture de petites surfaces internes ou peu visibles ;
  • la dépose et le positionnement des decals (un coton-tige fait aussi très bien le travail)...
Un fois acheté, le secret d'un pinceau toujours en bonne santé est d'en prendre soin ! 
Nettoyez vos pinceaux immédiatement après usage, en trempant les pointes dans le diluant. Faites pendre vos pinceaux pointe en bas mais n'appuyez jamais directement la pointe dans le fond du verre. Utilisez de préférence un petit support de nettoyage pour pinceaux.

Enfin finissez régulièrement le nettoyage par une micro-goutte de savon liquide, pour garder la souplesse des pinceaux. Lissez bien les poils entre les doigts et stockez-les, sans appuyer sur les pointes (pointe en haut, à plat, ou suspendues, mais pas pointes en bas dans le fond d'un gobelet !).

Malgré tous les soins, un pinceau s'use. Quand le moment est venu, changez... n'attendez pas d'avoir massacré un cockpit pour y penser...

L'aérographe

L'outil

L'aérographe est un outil indispensable pour franchir un certain niveau dans le maquettisme.

Il permet d'appliquer des couches de peinture d'une finesse inégalable au pinceau, et surtout de produire une infinité d'effets de vieillissement.

Les aérographes sont de 2 types : simple ou double action.

Sur un aérographe simple action, il n'est pas possible de contrôler le débit de peinture qui est propulsé. Le seul contrôle se fait en appuyant plus ou moins sur la gâchette qui agit sur le débit d'air. Ce type d'aérographe convient bien pour les gros travaux, le passage du vernis ou la peinture d'une surface importante, sans effet fin particulier… Il est très comparable à une bombe de peinture.

L'aérographe double action permet deux choses : le réglage du débit d'air, en appuyant plus ou moins fortement sur la gâchette, mais aussi et surtout le réglage du débit de peinture, en reculant plus ou moins la gâchette. Cette fonction est très utile pour produire des effets de patine et de traces, ainsi que pour tracer des lignes très fines (jusqu'à moins d'1 mm de large pour les meilleurs !) qui permettent de réaliser un beau camouflage à bords flous.

Pour s'équiper, je vous conseille d'investir dans un aérographe double action dès le début. Un aérographe double action dès le premier achat n'est pas une folie mais un investissement raisonnable qui vous évitera de dépenser d'abord pour un simple action, puis pour un double.

Pour le choix du modèle, plusieurs marques existent, à différents prix.

Globalement, les marques haut-de-gamme sont Iwata côté Japonais, et Harder & Steenbeck côté Allemand.
D'autres marques très réputées existent, comme Paashe ou Aztec (corps en plastique), qui ont leurs inconditionnels.

Côté lowcost et OEM, Sparmax propose des aérographes très abordables (2 à 3 fois moins chers que les grandes marques !), pour des modèles équivalents en tout point aux Iwata. Ces aérographes sont disponibles sur le site de LuckyModel, et constituent sans conteste le meilleur rapport qualité/prix.

Côté bel outil, le Harder & Steenbeck Evolution est l'aérographe qui selon moi est le plus destiné aux maquettistes. Il est équipé d'origine d'aiguilles très fine (0.15 mm). Son corps est entièrement en métal inox résistant à tous les types de solvants, la qualité de l'usinage est parfaite. Les joints internes sont en téflon, ce qui permet l'utilisation d'acétone pour le nettoyage (attention aux joints en caoutchouc, qui se désintègrent dans l'acétone…). Toutes les pièces sont entièrement démontable, ce qui permet un nettoyage en profondeur sans aucun problème, y compris du godet. Enfin sa prise en main est très facile, et son utilisation est souple et précise.

Vous l'aurez compris, ma préférence va vers cet aérographe, qui semble fait rien que pour nous, fanas de maquettes !
Pour l'achat d'un Evolution ou d'un Infinity, je vous conseille les sites de Master194, Obeeliks, ou STDS  qui proposent des prix intéressants sur ces marques.

L'entretien

Traitez votre aérographe avec amour, il vous le rendra bien. Ce merveilleux outil doit impérativement rester le  plus propre possible pour optimiser sa durée de vie et son efficacité.

Je fais différents types de nettoyage suivant la période :

  • Entre 2 couleurs, je me contente de passer 1 ou 2 godets du diluant approprié (White Spirit pour de l'enamel, alcool pour de l'acrylique).
  • Une fois la séance de peinture terminée, je démonte l'aiguille et je l'essuie consciencieusement. Penser à toujours retirer l'aiguille par l'AVANT du corps, et non en la tirant vers l'arrière, ce qui risque de mettre de la peinture dans le corps.
  • Enfin entre 2 maquettes ou après le passage d'une teinte métallique (pleine de micro-paillettes...), je lui fais subir un nettoyage complet en le démontant entièrement. 

Lorsque je sais qu'il ne va pas être utilisé pendant longtemps, je finis le nettoyage en passant un godet de White Spirit, ce qui graisse légèrement le mécanisme.

Ultra-son

On trouve régulièrement des petits bacs à ultra-son à un prix abordable sur internet (chez Conrad ou Pearl par exemple).
A ce prix-là (autour d'une vingtaine d'euros) ces bacs ne sont pas miraculeux, mais ils sont très utiles pour un nettoyage complémentaire, une fois que l'aéro est déjà décrassé manuellement. Ne pensez pas qu'un bac à ultra-son "amateur" va décrasser un aéro plein de peinture sèche datant de ces 10 dernières années...

Il vous faudra donc effectuer un "pré-lavage" manuel, par les techniques habituelles avant de plonger l'aéro dans le bac pour 2 ou 3 cycles. Vous verrez alors que même après un nettoyage complet, un tour dans le bac pourra faire remonter en surface des pigments sortis de nul-part.

En ce qui concerne le produit de nettoyage, de l'eau et du liquide vaisselle suffisent généralement.
Pour les cas difficiles ou les nettoyages de printemps, un produit miracle existe :  un bouchon de Glanzer (au rayon nettoyage des sols de votre super-marché) remettra votre aéro à neuf...
Le Glanzer est sans danger pour les joints et vient à bout de toutes les peintures, acrylique comme enamels !

​Je l'utilise sur mon Evolution sans soucis depuis plusieurs années.

Le compresseur

Pour le compresseur, il faut là aussi faire un choix : avec ou sans bain d'huile...

Les compresseurs à membrane modernes, vendus comme "silencieux" sont tout de même bruyants. Ils sont souvent discrets pendant un essai dans le magasin, mais une fois revenu chez soi, on réalise leur boucan… je pense donc qu'ils sont à éviter si vous souhaitez peindre devant la télé ou quand tout le monde dort… En revanche si vous disposez d'une pièce à disposition sans souci pour le voisinage, ils sont tout à fait acceptables.

L'autre système de compresseur est dit "à bain d'huile". Ce système est lui réellement totalement silencieux. C'est ce type de compresseur que l'on trouve à l'arrière de son frigo. Il est souvent équipé d'une réserve d'air, bien pratique pour éviter de le faire tourner en continu. Cette réserve se remplie d'air et permet de faire "tampon" entre deux alumages du moteur. Le seul bruit audible est le claquement périodique de la soupape de remplissage de la réserve, que vous pourrez facilement atténuer en l'enrobant dans du Sopalin.

Côté pression, les aérographes n'aiment pas trop dépasser les 3 ou 4 bar au maximum, donc inutile de chercher des très hautes pressions ! Concrêtement je peinds entre 1 et 2 bar. Les 3 ou 4 bar pourront servir pour le nettoyage...

Côté cuve (la réserve d'air), pas besoin de 20 L.
1 L suffit, et 3 L sont confortable. Cette réserve sert essentiellement à soulager le compresseur, qui s'éteint une fois rempli. Plus la réserve est grande, moins le compresseur s'active. L'avantage d'une grosse réserve étant aussi de limiter les claquements de la soupape de remplissage.

Côté marque, les compresseurs silencieux à bain d'huile "Mecafer / Mecadeco" conviennent parfaitement pour un prix raisonnable, même si l'investissement reste conséquent (entre 200€ et 300€). Vous trouverez ces compresseurs dans tous les magasins de bricolage classiques.

Côté entretien, les vendeurs préconisent une vidange annuelle, mais je ne connais personne qui respecte cette "règle"... Le mien n'a jamais connu de vidange et ne semble pas en souffrir...

La boîte à outils

A l'origine j'ai fais cette liste avant de partir en déplacement pour 1 an, pour être sûr de ne rien oublier pendant mon déménagement...
Mais je me suis rendu compte qu'elle donne aussi un aperçu du matériel plus ou moins indispensable que vous finirez par emmagasiner au fil des ans...
Elle peut donc s'avérer utile pour d'autres. Ne courrez pas tout acheter d'un coup !

Dégrappage

  • petite pince coupante : pour le dégrappage proprement dit. Choisissez une pince pas trop grosse, du type pince à ongle.
  • scalpel, bistouri, X-Acto, appelez ça comme vous voulez... : pour la découpe de précision.
  • limes en métal (des petites limes vendues en paquets) : plate, queue de rat, triangle, etc. : pour ébavurer grossièrement les pièces.
  • papier de verre (400, 600, 800, 1000) : papier de verre de carrossier à l'eau, disponible dans les magasins automobile au rayon carrosserie (Autobac, Norauto, etc...) ou au rayon finitions de vos magasins de bricolage.
  • lime à ongle / polissoir : au rayon manucure de votre grande surface (je ne rigole pas...), Elite et les autres font des limes à plusieurs facettes, qui me sont devenus quasi-indispensale ! Cela va du ponçage gros grain au polissage ! Redoutable et indispensable...
  • scie résine Tiger : une scie en métal très efficace et très fine pour couper les carottes de moulage des pièces en résine. La marque JLC commercialise ces lames de scie spécifiques d'une très grande finesse.

Assemblage

  • pinces en tout genre
  • pince à épiler
  • colle liquide à maquette (Revell, Fader) : cette colle est la plus courante, elle colle par soudage en faisant fondre le plastique, qui se resolidifie en séchant.
  • colle extra fluide Tamiya bouchon vert : cette colle se diffuse par capillarité pour un collage parfait. Elle agit sur le même principe que la colle à maquette traditionnelle mais est beaucoup plus fluide.
  • cyanoacrylite gel et fluide : la classique SuperGlue. En gel pour laisser un temps de placement de la pièce à coller, ou fluide pour un collage instantané.
  • élastiques : pour maintenir les collages pendant le séchage ;
  • mini perceuse et ses petites outils : point besoin de Dremel de luxe et ses 400 outils ! Une petite perceuse de base suffit. Elle sera surtout utile pour meuler les flancs de fuselage récalcitrants ou percer dans la masse. Faites très attention à la vitesse de rotation, qui doit rester assez faible, au risque de faire fondre le plastique pendant le perçage... Choisissez une perceuse à régulateur de vitesse descendant le plus bas possible. Les petites perceuses "fausse Dremel" vendues régulièrement en supermarché font parfaitement l'affaire.
  • micromesh : tissu pour polir
  • mastic : généralement en tube façon dentifrice. Tamiya est le plus courant.
  • vieux pinceau pour étaler le mastic préalablement dilué à l'acétone
  • porte foret : pour percer des trous précis à la main, sans faire fondre le plastique...
  • mini-forets (0,1 à 2 mm) : en petites pochettes

Masquage

  • scotch Tamiya : petits rouleaux jaunes, existe en plusieurs largeurs. La plus usuelle est de 1 cm.
  • cure-dents : pour bien coller le scotch dans les recoins, touiller les mélanges, etc... sert à tout...
  • Maskol : à éviter pour les détails, à n'utiliser que pour les grandes surfaces, en délimitant les bord francs avec du scotch Tamiya puis en comblant l'intérieur des applats avec le Maskol

Peinture

  • pinceaux : 3|0, 2|0, 0, 1, 2 pour les détails, brosse plate n°6 pour brossages à sec.
  • aérographe
  • white-spirit : pour graisser l'aéro et diluer les enamels
  • alcool : pour diluer les acryliques
  • acétone : pour le nettoyage de presque tout
  • ammoniac : pour le nettoyage du Klir
  • Sopalin
  • pipettes
  • peintures (enamel, acryliques, huiles)
  • masque à gaz
  • récipient d'évacuation des gaz (pour le nettoyage de l'aérographe)

Patine

  • essence F : pour les jus à l'huile ou décoller deux pièces
  • cotons-tiges
  • pastels secs
  • Klir
  • pots en tout genre

Autre...

  • tapis de découpe : du A4 suffit si vous pratiquez le 1/72 ou le 1/48 sur des modèles d'une vingtaine de centimètre
  • MicroSol & MicroSet : pour faciliter la pose des decals

Et voilà, je pense avoir fait le tour...

A vous d'adapter cette liste !

Attention...

Le port d'un masque à gaz  à cartouche est très fortement recommandé lors de vos scéances de maquettisme !

Quelque soit votre niveau, nous manipulons tous des substances plus ou moins entêtantes, voire carrément toxique !
Utilisez un masque à cartouche de type ABEK (qui filtre tout).

Les substances les plus dangereuses sont les peintures métalliques, qui contiennent des pigments microscopiques.
La poussière de résine est aussi classées cancérigène.

Portez un masque et poncez à l'eau pour limiter au maximum le dégagement de poussières.

Pensez aussi à votre entourage familliale...

Les peintures

Elles sont essentiellement de quatre grands types :

"enamels" (ou émail)

Les petits pots vendus dans les grands présentoirs Humbrol ou Revell. Ces peintures étaient les plus courantes jusqu'aux années 2000, avant de décliner progressivement en raison de leur toxicité et de leur manque de praticité. Elles restent toutefois encore très largement diffusées et facilement trouvable.
La marque de référence est la bonne vieille "Humbrol", qui se passe très bien au pinceau.
D'autres marques plus modernes sont aussi apparues sur le marché, notamment pour couvrir des marchés bien spécifiques type "teintes russes" ou "aviation civile".

Le diluant de ces peinture est le White Spirit ou le diluant de la marque.

Acryliques

Ces peintures ont l'immense avantage de se diluer à l'eau (ou à l'alcool)... Elles sont donc nettement moins puantes que les enamels, et plus simples à nettoyer...
Revell a sorti sa gamme pour un passage adapté au pinceau, mais les marques de référence sont sans conteste Tamiya et Gunze, à passer de préférence à l'aérographe.

La peinture Gunze contient les pigments les plus fins et les teintes disponibles sont très fidèles. La disponibilité de ces peintures est en revanche plus problématique que la Tamiya, trouvable dans tous les magasins de modélisme.

Je conseille donc la gamme Gunze sans réserve, pour un passage à l'aérographe essentiellement.
La peinture Tamiya est loin d'être mauvaise, mais les pigments sont moins fins. En revanche les blancs Tamiya (brillant et mat) sont excellents et font référence.

ASTUCE
Quand le pot de Gunze refuse de s'ouvrir, inutile de forcer comme un fou ou de sortir la tenaille... il suffit de chauffer légèrement le pas de vis du bouchon avec un briquet pour que le pot s'ouvre sans difficulté !
Naturellement, un bon nettoyage du pas de vis après chaque utilisation vous permettra une ouverture plus facile la prochaine fois...

Le diluant des peintures acryliques est l'eau, ou l'alcool. Je conseillle même un mélange d'alcool (pour la dilution) et d'eau distillée (pour retarder le séchage).

Peintures à l'huile

Les peintures à l'huiles sont les tubes de toutes les couleurs vendus aux peintres dans les magasins d'art et loisir (type Cultura). Les marques sont multiples et sont à juger sur la finesse des pigments. J'utilise la marque Rembrandt, qui me satisfait.
Ces peintures sont utilisées essentiellement pour les traces de salissures et les jus... privilégiez les teintes "Terre" et toute la palette du noir/gris/marron.

Le diluant de ces peintures est l'Essence F.

Peintures cellulosiques

Ces peintures sont des peintures en bombe vendues aux rayons "auto" des grandes surfaces. Elles servent à peindre les carosseries de voiture ou les frigos...
Elles sont aussi disponibles en bombe sous la marque Tamiya.
Ces peintures sont extrémement résistantes !

Le diluant de ces peintures est le diluant cellulosique ou l'acétone. Attention, le diluant cellulosique fait fondre le plastique !

Derniers conseils...

Pensez à bien dégraisser les surfaces avant de peindre. Le mieux est de nettoyer les grappes au liquide vaisselle dès la sortie de la boîte. Avant de peindre une pièce, frottez-la avec un coton tige imbibé d'alcool pour bien dégraisser les empreintes de doigt...

Pour le stockage, gardez vos petits pots à plat, et nettoyez bien les pas de vis avant de refermer.
Avant utilisation, mélangez bien la peinture (avec un coton tige coupé par exemple), mais évitez de trop secouer le pot...

Qu'est-ce que le fameux FS pour les références de peintures ?

FS est l'abréviation de "Federal Standard". Ce standard américain permet de définir un numéro de référence unique pour toutes les teintes existantes, en fonction de leur teinte dominante et de leur éclaircissement.

Le système FS est très employé en aviation car il donne une nuance précise reprise dans la plupart des nuanciers.
Encore faut-il que la référence FS soit la bonne...
Car en maquette, à force d'attribuer des FS à toutes les teintes possible, il est parfois dur de s'y retrouver...
En fait seules les teintes d'origine américaine sont fiables. Pour les autres, il ne peut s'agir que d'interprétations...
Les Allemand ont par exemple utilisé un système propre (le RLM) pendant le deuxième guerre. Lorsqu'on vous donnera une référence FS pour ces teintes, il faudra forcément se douter que ce n'est pas la référence d'origine...

Toujours est-il que ce système est le seul qui permette de s'y retrouver clairement entre toutes les références de toutes les marques de peintures (voir le tableau de référence dans les liens).

Le système FS est codé sur 5 digits expliqués ci dessous :

  • Le premier chiffre exprime le type de peinture :
    • 1 brillant
    • 2 satiné
    • 3 mat
  • Le deuxième chiffre représente la couleur dominante :
    • 0 marron
    • 1 rouge
    • 2 orange
    • 3 jaune
    • 4 vert
    • 5 bleu
    • 6 gris
    • 7 divers
    • 8 fluo
  • Les trois derniers chiffres exprime la clarté de la teinte :
    • 001 plus foncé
    • 999 plus clair

Exposer

Il est intéressant de penser assez tôt au lieu d'exposition de ses modèles terminés...

Vitrine ? Etagère ?

Je vous conseille une vraie vitrine, qui protégera mieux vos modèles de la poussière... Une exposition simple sur des étagères risque de transformer votre collection en ramasse poussière à une vitesse hallucinante...

Après avoir un peu estimé les couts, je vous conseille sans réserve la vitrine DETOLF, vendue chez Ikea. Elle ne vaut même pas le prix du verre et se monte très facilement.
Pour les plus gros modèles, une vitrine sur mesure sera peut-être nécessaire... et couteuse.